La 90ème édition des 24 heures du Mans la plus grande course d’endurance au monde se déroulera les 11 & 12 juin 2022. Cette course se base sur une règle simple : le véhicule qui a parcouru la plus longue distance après 24 heures gagne. Les 24 Heures du Mans est l’une des trois épreuves automobiles majeures dans le monde (avec les 500 Miles d’Indianapolis et le GP de Monaco en F1). Mais c’est également l’un des trois événements sportifs majeurs de l’Hexagone avec le Tour de France et Roland-Garros.
Aux origines des 24 heures du Mans
Les 24 Heures du Mans sont nées en 1923. Forte de cette longévité peu commune, l’épreuve a su aussi préserver son identité. Elle est alors devenue mythique avec les 500 Miles d’Indianapolis et le Grand Prix de Monaco.
En octobre 1922, une simple conversation au salon de l’Auto entre George Durand (secrétaire général de l’Automobile Club de l’Ouest), Charles Faroux (éminent rédacteur du journal L’Auto) et Émile Coquille (administrateur de la société de roues Rudge-Whitworth) lancent un Grand Prix d’Endurance de 24 heures.
A cette époque l’automobile est encore une activité naissante. Ils décidèrent alors de proposer une course pour éprouver les qualités et la solidité des automobiles.
Le samedi 26 mai 1923, 33 voitures s’élancent sur un tracé de 17 kilomètres pour la première édition du Grand Prix de Vitesse et d’Endurance de 24 Heures/Coupe Rudge-Withworth.
Un circuit légendaire
Le circuit des 24 Heures du Mans est un circuit non permanent. En effet, il n’est utilisé qu’une dizaine de jours par an. Par ailleurs, l’origine de ce circuit est intimement liée au Grand Prix automobile de France de 1906. Ainsi, l’idée est d’emprunté des routes normales pour reproduire les conditions de conduite des automobilistes amateurs.
- 1. Descente de la Chapelle
- 2. Esse de la forêt. Le virage à droite de la Chapelle, en descente, est légèrement bosselé et peut déséquilibrer la voiture. Pourtant, il se négocie à fond avant un freinage appuyé pour entrer dans le gauche-droite en 3e.
- 3. Virage du Tertre Rouge. Le virage de Tertre Rouge est stratégique. En effet, il conditionne l’entrée dans la ligne droite des Hunaudières. Le freinage est léger mais le placement de la voiture capital pour sortir avec le plus de vitesse possible.
- 4. Ligne droite des Hunaudières. Les voitures atteignent 325 km/h avant un gros freinage à 100 m pour aborder la première chicane Forza Motorsport.
- 5. 1ère Chicane
- 6. 2e Chicane
- 7. Bosse de Mulsanne (319 km/h)
- 8. Virage de Mulsanne (335 km/h). Le virage de Mulsanne impressionne. En effet, la nuit, les disques de frein rougeoient dans l’obscurité. : Comme les pilotes arrivent à fond de la ligne droite des Hunaudières pour négocier un virage à angle droit, la vitesse de passage en courbe est très faible. C’est le point de freinage le plus intense du circuit !
- 9. Virage d’Indianapolis. A l’approche du virage les voitures flirtent avec les 320 km/h. Le virage suivant, Arnage dicte la trajectoire de sortie.
- 10. Virage d’Arnage (80 km/h). C’est le virage le plus lent du circuit, mais c’est aussi le plus redouté. Les pilotes désirent entrer vite, pour aborder au mieux la ligne droite menant aux virages Porsche. Mais le moindre écart ne pardonne pas : les échappatoires se résument à un bac à gravier.
- 11. Virage Porsche (210 km/h). il s’agit d’un enchaînement de virages rapides très apprécié des pilotes. Il faut freiner fort pour passer de 300 à 210 km/h.
- 12. Virage du pont (230 km/h)
- 13. Esse du karting (190 km/h)
- 14. Virage Ford (130 km/h) et 15 Virage du raccordement (110 km/h). Les derniers virages du circuit se passent sur le deuxième rapport. Attention, à cet endroit, les pilotent très agressifs peuvent endommager la voiture.
- 15. Virage du raccordement (110 km/h)
- 16. Ligne droite des stands (277 km/h). Le revêtement date de 2017. En fin de ligne droite, les voitures de course atteignent déjà 280 km/h en 6e. Ils abordent ainsi un premier grand virage à droite, théâtre de nombreuses tentatives de dépassement !
- 17. Passerelle Dunlop (100 km/h). la courbe Dunlop est un grand droite légèrement en dévers que les pilotes abordent sans toucher les freins. Elle conditionne le freinage appuyé qui suit pour entrer dans le gauche-droite.
Les 24 heures du Mans : le film
Basé sur une histoire vraie, le film suit une équipe d’excentriques ingénieurs américains menés par le visionnaire Carroll Shelby et son pilote britannique Ken Miles, qui sont envoyés par Henry Ford II pour construire à partir de rien une nouvelle automobile qui doit détrôner la Ferrari à la compétition du Mans de 1966.
Mise à jour le 6 juillet 2022