A travers cet article, découvrez l’histoire qui se cache derrière les plaques d’immatriculation. Remontons le temps jusqu’aux origines de la plaque d’immatriculation.
Aux origines de la plaque d’immatriculation
Tout a débuté au Parc de la Tête d’Or à Lyon au XIXème siècle. En 1891, au cœur du poumon vert lyonnais assiste à l’arrivée du tout premier système d’immatriculation. A cette époque, le parc est ouvert aux automobilistes qui y circulent librement. Suite à des accidents et désagréments causés par les voitures au sein du parc, le Maire de Lyon, Mr Gailleton, pris la décision de rendre obligatoire le port d’une plaque présentant un numéro unique d’identification. Cette plaque « temporaire » était apposée sur le véhicule le temps de circuler dans le Parc.
Le système d’immatriculation s’étend
En 1900, ce système d’immatriculation s’étend à l’ensemble de la ville de Lyon. A ce moment, les plaques sont attribuées de façon permanentes aux habitants de Lyon. Des plaques temporaires sont distribuées pour les touristes le temps de leur séjour. Ce système fut naturellement critiqué. C’est seulement une année plus tard, en Septembre 1901, qu’un décret rend obligatoire à l’ensemble du territoire français le port d’une plaque d’immatriculation à l’avant et à l’arrière du véhicule. Cette gestion du système d’immatriculation fut réalisée par le service des « Mines », dès réception des véhicules. Vous comprenez sans doute mieux maintenant le terme « plaque minéralogique ». Pour tous les curieux, vous pouvez également en apprendre davantage et contemplez les premières plaques d’immatriculation lyonnaises au Musée de l’automobile Henri Malartre
Mise à jour le 24 mars 2021