Préservation des ressources naturelles ou limitation de l’émission de gaz à effet de serre, deviennent des sujets de préoccupations pour tous. Dans une précédente infographie, nous montrions que l’empreinte carbone d’une plaque d’immatriculation aluminium est nettement inférieure à celle d’une plaque plexiglas. Cette différence entre les deux technologies est obtenue grâce à une analyse du cycle de vie (ACV) de la plaque d’immatriculation. Cette analyse permet d’évaluer un produit ou un service de sa naissance à sa fin de vie. Elle permet aussi d’évaluer les impacts sur l’environnement des différentes étapes du cycle de vie du produit.
ACV : une évaluation de l’impact environnemental
L’analyse du cycle de vie est une méthode utilisée depuis plusieurs dizaines d’années. Elle permet une évaluation globale et multicritère des impacts environnementaux. Il est ainsi possible de quantifier les effets d’un produit ou d’un service sur l’environnement. Cette méthodologie est encadrée sur le plan international et européen notamment par les normes ISO14040, ISO 14044. L’Analyse du Cycle de Vie est donc une méthode scientifique reconnue.
L’analyse du cycle de vie recense et quantifie les flux physiques entrants et sortants associés aux produits. Les flux entrants évaluent tout ce qui entre dans la fabrication du produit. Les flux sortants représentent tout ce qui sort en matière de pollution. Il peut donc s’agir soit de matière, soit d’énergie. Parmi les flux entrants, nous retrouvons, par exemple : les ressources en fer, eau, pétrole, gaz. Quant aux flux sortants, ils peuvent correspondre aux déchets, émissions gazeuses, liquide rejeté, etc. Ces flux analysés, sont exprimés en termes d’indicateurs d’impacts sur l’environnement.
Analyse du cycle de vie et plaque d’immatriculation
Appliquée à la plaque d’immatriculation, l’ACV détermine son impact environnemental en analysant les différents flux entrants et sortants. Il existe plusieurs catégories d’impacts environnementaux, comme le changement climatique, la déplétion des ressources fossiles (ressources énergétiques) et abiotiques (ressources minérales et minières), l’acidification de l’atmosphère, l’empreinte eau, l’apparition d’algues vertes et de « smog
Les étapes du cycle de vie d’une plaque
Une ACV analyse donc à chaque étape les flux entrants et sortants. Cette analyse est souvent qualifiée du « berceau au tombeau ». En effet, chaque produit que nous utilisons, suit ce qu’on appelle un cycle de vie. Comme chez les êtres vivants, il commence par sa naissance, traverse sa vie et va jusqu’à sa mort.
La naissance des plaques
Avant de retrouver un produit dans un magasin, il a déjà très souvent traversé de nombreuses étapes de transformation, de fabrication et il a parcouru des distances incroyables. Cette étape comprend les phases d’extraction, de transformation, d’approvisionnement en matières premières. Ensuite, il y a l’étape de la fabrication des plaques d’immatriculation, avec l’assemblage des différents matériaux. Enfin, la dernière phase comprend la commercialisation et la distribution des plaques.
La vie des plaques d’immatriculation
Une fois les plaques d’immatriculation finies, le client l’achète pour enfin la poser sur son véhicule. La plaque d’immatriculation se manipule de différentes manières. Par exemple, en l’installant la plaque sur le véhicule, cela consomme des ressources qui auront de nouveaux impacts sur l’environnement.
La fin de vie des plaques
Une fois que la plaque d’immatriculation n’accomplit plus son rôle, arrive le temps de son élimination ou de sa valorisation. Il faut soit la recycler, soit l’incinérer ou l’enfouir, comme n’importe quel déchet. Cette dernière phase de « déchet », est souvent source de problèmes environnementaux. Chacun souhaite se débarrasser du bien, à moindre coût. C’est notamment à cette dernière étape que la différence entre les deux types de plaques est la plus grande. En effet, il est possible de recycler l’aluminium. Dans ce cas, l’alu connaît une deuxième vie en étant recyclé et utilisé pour d’autres produits. De son côté, la plaque plastique connaît une tout autre fin de vie. En effet, comme le plastique ne peut être recyclé, il soit incinéré, soit enfoui.
L’analyse du cycle de vie d’une plaque d’immatriculation permet de se rendre compte de la pression exercée sur les ressources naturelles et sur l’environnement. Elle permet ensuite d’étudier les alternatives possibles afin de réduire cette pression. Enfin, ce type de comparaison nous permet de mieux sensibiliser nos clients et futurs clients à ces enjeux.
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Mise à jour le 1 avril 2021